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L’intelligence émotionnelle

Depuis des mois nous entendons, au travers des médias, des réseaux sociaux, de nos rencontres et discussions, des nouvelles alarmantes, des avis tous plus éclairés les uns que les autres, des débats contradictoires, des annonces de fermetures, d’ouverture et de fermeture à nouveau, de nombres de cas dépistés, de décès…. Tout cela nous touche dans notre émotionnel, dans nos relations avec nous-même, avec nos proches, nos familles, nos amis.

Et chacune, chacun vit ces situations différemment. Ce qui est commun c’est ce que cela change dans nos vies privées et professionnelles ! L’intelligence émotionnelle, à défaut d’être le remède miracle, apporte une compréhension des émotions. Sur nos plateaux télé, à la radio, dans nos journaux, sur les réseaux sociaux…partout nous recevons en flux continu les dernières nouvelles de la deuxième vague et les annonces pour la troisième. Que ce soit d’éminents médecins, des politiques, des sociologues et j’en passe, tous nous assènent jours après jours leurs perceptions de la situation. L’image du virus fait le tour du monde en permanence. La pression vient de toutes parts. Les annonces de fermeture, d’ouverture, de fermeture, d’interdictions, de limitations, de promesses économiques, de semi-confinements, etc., engendrent des réactions de plus en plus fortes. Des voix s’élèvent pour exprimer les peurs, les ras le bol, les cessations d’activités, les pertes de contacts sociaux et familiaux, les risques de faillites…

1. La conscience de soi signifie connaître et reconnaître ses propres émotions. C’est le premier chemin de la perception de soi. Les neurosciences font généralement état de six émotions de base : joie, surprise, dégoût, peur, tristesse et colère. Je dois donc comprendre ce qui fait naître en moi telle ou telle émotion. En prendre conscience c’est avoir la capacité de l’accepter. Elle fait partie de
ma vie et je dois éviter de la refouler. S’empêcher de mettre en place des stratégies d’évitement c’est prendre en main son émotion. C’est surtout apprendre à la gérer et se préserver d’une accumulation d’émotions refoulées. A chacun de trouver sa façon de l’évacuer : le sport, des activités ludiques, la lecture, la méditation…

2. L’expression de l’émotion se fait naturellement par des réactions voire des modifications de patterns tels que le rythme cardiaque, la
température cutanée, l’expression du visage. Tout comme nous, nos proches peuvent donc voir et ressentir nos émotions. En parler permet de se libérer, de diminuer la tension interne. Et parfois, cela facilite l’émergence d’une solution, d’un aspect positif. Obtenir « un regard externe » de ma situation c’est sortir la tête du guidon et conscientiser ce que je vis. Autour de moi, un proche, un(e) ami(e), voire un collègue peut accorder une oreille attentive et bienveillante à cette expression, à ce partage. Sachant que je reste responsable de mes émotions.

3. L’empathie représente ma capacité à prendre conscience de ce que vit l’autre dans sa dimension d’être humain. Aujourd’hui les relations humaines subissent les restrictions imposées par la situation sanitaire. Plus que jamais nous nous rendons compte combien ces contacts avec les autres nous manquent. Chacun d’entre nous porte une responsabilité sociétale et chacun peut l’exprimer comme bon lui semble. Que ce soit avec nos proches, notre famille, nos amis et nos connaissances, cette empathie développe une complicité et une vraie reconnaissance de l’importance de l’autre à nos yeux. Les vraies valeurs, telles que la confiance, l’amitié, le respect, prennent une dimension toute autre. Et aujourd’hui plus que jamais le partage prend une place prépondérante. S’ouvrir aux autres par cette empathie c’est aussi s’ouvrir à soi.

4. Le contrôle de l’impulsion impacte directement ma manière de prendre mes décisions. La première question c’est de connaître mon
orientation : est-ce que je vois d’abord le problème ou suis-je orienté solution. Cet état d’esprit négatif ou positif devient une manière d’être. Même si parfois j’ai envie de m’emporter, de réagir de façon impulsive, il s’avère judicieux de prendre le juste temps pour prendre du recul. Des décisions prises dans l’émotionnel, sous le coup de la colère, la tête dans le guidon voire dans une réaction émotionnelle nous semblent par après disproportionnées. Pour me permettre de mieux gérer ces impulsions voici une question toute simple et pourtant pleine de bons sens : « quel est l’enjeu ? ». Mon impulsion sera contrôlée différemment si l’enjeu c’est ma vie ou si c’est parce que mon collègue n’a pas répondu dans les trois minutes à mon email. Nous avons une capacité extraordinaire à faire tout un plat pour quelque chose que tout le monde (moi compris) aura oublié dans quelques minutes.

5. L’optimisme à éviter de confondre avec la naïveté. La première démarche est d’accepter le fait que j’ai des limites et qu’il est illusoire de vouloir, pouvoir tout contrôler. Certaines décisions prises influencent ma vie de tous les jours même lorsqu’elles sont prises par d’autres personnes. Nous avons vécu les mesures restrictives sanitaires, le télétravail obligatoire, les fermetures des restaurants et bien d’autres encore. D’accord ou pas d’accord, je dois m’adapter. Avec un droit fondamental c’est celui de donner mon opinion, de faire part de mon ressenti, d’exprimer mes émotions. Et pourquoi pas, de proposer d’autres variantes par une critique constructive. Ce que je dois impérativement gérer c’est le stress afin d’éviter une dépression, un burnout. Je préserve mon mental supérieur (positif) de toutes ces agressions (médias, réseaux sociaux, etc.). Je me sens bien avec moi-même et soigne mes relations avec les autres. En totale conscience de ce qui se passe dans vie et le moment présent. Je gère avec le sentiment d’avoir fait ce qu’il fallait. Ou comme le disait Winston Churchill : « Il ne sert à rien de dire “Nous avons fait de notre mieux”. Il faut réussir à faire ce qui est nécessaire. »

Face aux événements chacun réagit, agit différemment et il n’existe aucune recette universelle. La nouvelle phrase que nous prononçons depuis des mois est : « prends soin de toi et de tes proches ». Elle illustre toute l’importance que nous devons nous accorder mutuellement. Elle ouvre peut-être la voie à une nouvelle sensibilité par rapport à soi et à ses propres valeurs. Et aussi par rapport aux autres. La compréhension de mon intelligence émotionnelle permet d’encore mieux vivre et vivre mieux avec moi et ceux qui m’entourent. Soucieux de l’équilibre de vie et du bien-être, personnel et professionnel, l’équipe d’Acord a généré une enquête
sur le bien-être auprès des personnes et des entreprises de leurs réseaux. Vous désirez aussi y participer et compléter le questionnaire du bien-être en lien avec ce que nous vivons depuis plusieurs mois ?

Vous pouvez le faire depuis notre site internet www.acord.ch
Sur notre page d’accueil, il vous suffit de cliquer sur le lien.
Les résultats de cette enquête seront également publiés sur notre site à partir du 1er mars 2021. Merci pour
votre accueil.

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